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HISTOIRE
Le vieux village de Douiret avait été dans le passé non lointain une communauté animée et laborieuse, fière de son héritage et unicité. Actuellement inhabité, le site est devenu pratiquement des vestiges, là-haut surplombant le 'nouveau village' juste en face au pied de la montagne où les gens ont choisi de vivre dans des logements 'modernes' pas loin du site historique en ruines qui avait logé leurs ancêtres pour des centaines d'années. ![]() On croit que les gens de Douiret sont des descendants d'un père fondateur nommé Ghazi Ben Douaieb Bou Kenana, qui a émigré à la région il y a plus de 600 ans - probablement venant de la région marocaine de Tafilalet (Louis, 1975) En 1850, la population de Douiret était environ 3500 habitants. À l'époque, Douiret était un relais important sur la route caravanière entre Gabès au nord et la ville Libyenne de Ghdamès au sud. En 1882, Douiret a été choisi temporairement par la France coloniale comme centre administratif de l'autorité militaire du sud de la Tunisie avant de l'abandonner en profit de Tataouine. Durant le 20ème siècle, Douiret avait vu sa population progressivement diminuer. Un grand nombre de ses habitants ont émigré vers divers villes et principalement à la capitale Tunisienne Tunis. C'est ainsi qu'au début du 21ème siècle, le vieux village de Douiret a pratiquement transformé en ruines. Les quelques familles qui demeurent ont choisi de se déplacer au 'nouveau village' de Douiret construit au pied de la montagne, pas loin du site historique de leurs ancêtres.
![]() Photo de couverture d'un livre (out-of-print): "Douiret: Étrange Cité Berbère" par A. Louis, 1975. ![]() L'intérieur d'une chambre d'habitation - irji - (Source: Louis, 1975) ![]() Image d'une huilerie souterraine - le moulin est construit d'un énorme rouleau de pierre entraîné par chameau. (Source: Louis, 1975) |
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